Lorsque la jeune femme se retrouva enfin au niveau du pont, elle se plaça juste en dessous, un peu hésitante. Le temps de réfléchir un peu.

Quelle que soit la distance qui vous sépare, restez en contact avec l’élu(e) de votre cœur !

« Je suis dans la merde »

-         Elle est dans la pièce d’à côté, n’est ce pas ?

-         Madame Takahashi ? Fit une voix masculine qui ne lui était pas étrangère, C’est à nouveau l’inspecteur Mamimoto. Votre porte est cassée mais, puis-je me permettre d’entrer ?

-         Ne te fatigue pas, tu vas juste perdre ton temps ! Il n’est plus là ! Gronda-t-elle entre ses dents, le regard détruit plongé dans le sien, Il n’est plus là, d’accord ?! Il est parti ! Il a emporté mon fils, et IL S’EST CASSÉ !! « … » Megumi la regarda en battant bêtement des cils pendant une seconde. Ou une minute, difficile à dire. Elle avait la sensation qu’un grand silence la traversait. Qu’un grand blanc la submergeait. C'était comme si le temps s'était arrêté

-         Megumi, ne me dis pas que tu vas me faire subir à nouveau… ce que j’ai dû endurer, il y a plus de 18 ans.

-         C'était lui le père, n'est-ce pas ? Un ange passa. Sa question résonna entre elles pendant un long moment. Megumi resta silencieuse. Elle aurait voulu lui répondre que c’était le cas, mais la douleur grandissante qu’elle percevait dans le regard fatigué de sa mère l’empêchait de parler. Elle ne l’avait pas habitué à ce genre d’expression, elle qui se montrait toujours si froide et indifférente habituellement… Miyako prit manifestement son silence pour une affirmatio

-         Bon, j’y vais, soupira-t-elle en descendant du taxi, les jambes tremblantes.

La respiration de Megumi était rapide et saccadée. Ses oreilles bourdonnaient.

Lorsque Megumi sentit une main douce mais ferme, la secouer pour la réveiller, une grimace de douleur lui étira soudain le visage et elle poussa une petite plainte.

Le train s’arrêta au terminus, dans la ville de Daigo, à la préfecture d’Ibaraki.

-         Arrête de te marrer comme un débile ! Ce n’est pas le moment ! S'agaça Daisuke, essoufflé.

Sans perdre de temps, elle passa rapidement à la deuxième page, mais à l'instant où elle s'apprêtait à la photographier, elle reçut un choc violent en pleine tête.

Megumi et les garçons attendirent que le jeune homme soit retourné auprès de ses collègues, puis après un rapide échange de regards, chacun sut instinctivement quoi faire.

Megumi et ses deux amis descendirent du taxi et levèrent les yeux vers le fameux musée archéologique.

-         N'hésitez pas à nous passer un coup de fil ou à nous envoyer un message pour nous tenir au courant de la situation, fit Kakuichi tandis que la voiture s’arrêtait devant la gare bondée de Niigata.

-         Vous… vous n'êtes pas du tout d'ici.

- Je suppose que vous avez déjà entendu parler de la légende de l’Akai Ito…

Cette bille...