Lorsque Megumi se réveilla, le corps blotti contre celui d’Hayate, un soupir de bien être lui échappa.

Megumi rit doucement et pressa sa poitrine contre lui, lui arrachant un râle. Ses doigts sur sa nuque tremblaient légèrement, et sa respiration s’accélérait, tandis qu’il la tirait doucement vers le bas.

-         Désolée, dit-elle d’une toute petite voix, la joue contre son épaule.

-         J’ai eu une violente dispute avec ma mère, à la sortie du coma. Lui dit-elle doucement. -         Ah oui ? Que s'est-il passé ? Megumi hésita à lui répéter les mots horribles qui avaient provoqués son départ. Elle n’avait pas envie qu’Hayate se mette à juger sa mère. Pas après l’avoir vu si déboussolée… «  Mais de toute façon, ça n'a pas d'importance, ce n'est pas comme s'ils allaient se croiser un jour » «  Et puis... il m'a entendu en parler au psy, il sait déjà t

Megumi fut réveillée par une bonne odeur de bouillon au poulet. Son ventre affamé se mit à gronder et elle ouvrit lourdement les paupières. Elle était si fatiguée qu’elle avait l’impression d’avoir du sable dans les yeux.

La tension entre ses jambes était à peine soulagée que tous ses muscles se contractaient déjà à nouveau. Comme si elle n’avait jamais été rassasiée.

-         Tu parles beaucoup, Masatoshi…

-         Tu t’es bien retourné ? Demanda-t-elle d’une voix neutre.

-         Tu es tellement sexy…

-         Où sommes-nous ?

-         Et toi ? Tu m’en veux ?

-         Comment m'as-tu retrouvé ?

Hayate ne l'interrompit pas une seule fois pendant son récit. Elle lui parla de l’étrange phénomène qui avait eu lieu, le jour de son installation dans leur nouvel appartement.

-         Mais pourquoi tu veux la jeter dans l’eau ? S’étonna-t-elle en voyant Hayate tirer la moto vers le fleuve.

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-       Si j'en vois un seul broncher, je le saigne comme un porc ! leur dit-elle d’une voix glaciale et inhumaine en pénétrant dans le konbini la première. Que personne ne nous suive !

-         Fils de pute, non ! Gronda soudain Hayate en plaquant son torse contre le dos de Megumi, tout en tirant sur son bras.

-         Je t’aime, Hayate… dit-elle à voix basse entre deux sanglots, Je t’aime à en mourir. Depuis le premier jour, je n'ai jamais cessé de t'aimer…

Non, c’était impossible. Comment pouvait-il être là ?!

Megumi songea qu’elle avait dû commettre des péchés particulièrement sordides dans sa vie antérieur, pour subir un karma pareil…