Hayate ne retrouva sa trace qu’au bout de deux petites heures, après avoir tourné en rond dans la forêt, aux alentours du village. Un sourire diabolique étira ses lèvres à l'instant où il repéra une trace suspecte dans la terre.   Lorsqu'il avait débarqué chez elle, elle ne portait pas de chaussures, et il se doutait que dans la panique, elle n'avait pas dû penser à en enfiler une paire.   Il s’accroupit devant les légères traces de doigts de pied et les étudia, pour estimer

Une brume épaisse de confusion enveloppait l’esprit d’Hayate. Le monde était sombre, flou. Silencieux et bruyant à la fois.

- Je vais compter jusqu’à dix. Si à la fin du décompte, tu ne l’as toujours pas achevé, c’est toi qui mourras… Megumi eut besoin de quelques secondes pour comprendre le sens de sa phrase. Il vit l’étonnement passer dans son visage, puis la peur, et enfin l’horreur. Ses yeux s’écarquillèrent, comme pour sortir de ses orbites, et ses pupilles se dilatèrent. Elle tituba légèrement, pendant une seconde, se concentrant manifestement pour ne pas tomber dans les pommes. Son corps se

- Mais Putain de… PUTAIN DE FILS DE PURITE !! Explosa soudain une voix derrière lui.

Il poussa un son étouffé. Presque un grognement, puis, il franchit la distance qui les séparait, lui agrippa le visage sans douceur, et plaqua sa bouche vorace contre la sienne. Le petit couinement de surprise qu’elle poussa était si semblable à celui de Megumi qu’Hayate ne put contenir la frénésie qui enflamma instantanément son corps. Il mordit dans sa bouche sans douceur avec un ricanement fou et l’attrapa par les cuisses pour la plaquer contre lui. Aussitôt, elle resserra

Heureusement pour lui, Hayate n'eut pas besoin de faire un très grand détour, ni de marcher trop longtemps.

Ce fut une crise de toux qui réveilla Hayate.

Il la retrouva au bout du champs. Seule. A la limite de la forêt. Elle venait visiblement de terminer son travail de la journée. Une couleur rouge et chaude, dû au soleil couchant, donnait de jolis reflets à ses cheveux. Les rendant presque aussi cuivrés que ceux de Megumi. Elle les détacha en le voyant arriver. Les faisant cascader sur ses épaules. Ses cheveux ayant prit la forme de son chignon, ils étaient légèrement ondulés. Comme les siens. Elle lui fit un petit sourire c

- Enfin ! J’ai bien faillis attendre, râla Sylas en ouvrant sa fenêtre. - J’ai fais aussi vite que j’ai pu, chuchota son amie, Caelina,...

Enfin.

Il était une fois, au cœur du monde, vivait une communauté de Faes, à l’abri des hommes, derrière de puissants murs, formés par des...

- Tu ne veux pas me lâcher, hein ? Suffoqua-t-il dans un rire hystérique, Sale sorcière ! TU NE VEUX VRAIMENT PAS ME LACHER, HEIN ?! explosa-t-il, soudain, le regard fou.

La végétation était teintée de rouge, une odeur de sang flottait dans l’air. Les feuilles dégoulinaient de rouge. Un silence angoissant s’était installé, dans ce coin de forêt qui n’était désormais plus qu’un bain de sang. Même la boue dans laquelle le fournisseur était en train de se noyer avait changé de couleur.

Coucou les Nakamettes ! J'espère que vous allez bien !

Hayate s’était installé bien avant l’aube, au pied de l’arbre pleureur.

Hayate tira la dépouille du serviteur jusqu’à la chambre et le cacha sous le lit.

La famille Nabusuki. Le fils de l’un des membres du conseil.

Hayate dû voyager en secret, à l’arrière d’une carriole, transportant de la fourrure, pour semer la garde royale et arriver plus rapidement au village suivant.

Sans surprise, Hayate ne dormit pas de la nuit.

Le mari, Ken quelque chose, restait au seuil de la porte, pendant que son épouse lui apportait un plateau. Il le surveillait. C’était vraiment marrant de le voir tout inquiet, mais Hayate aurait préféré ne pas l’avoir dans les pattes. C'est dommage, il aurait bien tué le temps avec cette fille... Avec cette faible luminosité, elle lui faisait vraiment penser à Megumi. Il suivit ses gestes des yeux pendant qu’elle prenait un bol fumant entre ses mains, tout en posant le platea