Une alarme retentit soudain dans le silence matinal de Tokyo. Elle résonnait dans tout le quartier.

Megumi se réveilla ce matin-là, avec une douleur dans le ventre.

Megumi commença à se faire du soucis lorsque le soleil prit une teinte ensanglantée.

-         Hayate Masatoshi devra paraître devant le juge le mois prochain, lut Daisuke à voix haute, Mais au vue de la gravité de ses crimes et du lieu de son incarcération, il est clair que celui-ci devrait encourir très prochainement à la peine capitale : la peine de mort.

La journée lui sembla horriblement longue.

-         Ah, vous revoilà, soupira Megumi en voyant Sora et Eisuke revenir, les bras chargés de sacs, vous avez ce qu'il faut ?

-         Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Soupira Kenji.

Megumi pensait qu’elle tomberait dans les pommes en entendant une telle nouvelle, mais contre toute attente, elle resta miraculeusement sur ses deux jambes.

-         Putain, ça va me manquer ça aussi… grommela Kenji en trempant à nouveau la cuillère en plastique dans la pâte à tartiner.

Une tension désagréable grandissait peu à peu dans le ventre de Megumi. Elle la rongeait comme un poison.

Le silence était tombé depuis un moment sur leur camp de fortune.

-         C’est bon, laissons-le là, fit Daisuke, il reviendra à lui quand il aura faim.

-        Mais… qu’est ce que… vous faites ? Murmura soudain la voix de Kyosuke.

-         Alors, chuchota-t-il tout bas, tout près de ses lèvres, ça veut dire que tu es d'accord pour faire l'échange de serment avec moi ?

-         C'est toi qui l'a tué ?

- Purée, mais t'es un grand malade, j'ai eu la peur de ma vie !! Siffla-t-elle en lui donnant une autre tapette sur le bras.

-             Si je comprend bien, tu es l’ennemi d’Hayate…

-         Megumi, Dit-il doucement, Cela ne te blesse pas… de quitter ce pays auquel tu es si attachée ? De devoir dire adieu au commandant, à Kenji, Kyosuke, Daisuke…

-         Et puis ? Vous êtes bien amoureux l’un de l’autre, tous les deux, et pourtant, vous ne finirez pas vos jours ensemble.

-         Dans ce cas, parlons tous les trois.