- Et donc, vous avez marché jusqu’à la falaise juste pour regarder le soleil se lever ? s’énerva Kyosuke, sarcastique, les yeux colériques braqués sur Hayate. - Oui, c’est ça, confirma Megumi avec un sourire forcé, c’était vraiment beau d’ailleurs…

- Des... « voitures » ? répéta Hayate, intrigué.

- On est presque arrivé ?

- Allez, allez, cours plus vite ! l’encouragea Kyosuke, accroupi contre le sol en tapant contre le gravier pour l’encourager.

Lorsque Megumi se réveilla au petit matin, elle se sentit un peu perdue en sentant le corps d’Hayate contre son dos…

- Tenez, le problème venait de là… fit Megumi en tournant le large registre vers le commandant.

Fermer l’auberge avait été visiblement plus long que prévu, car Megumi dût s’entraîner seule avec Kenji ce jour-là. Le ciel commençait déjà à se teinter de rouge et ils n’étaient toujours pas rentrés. Mais leur absence ne l’avait pas empêchée de s’entraîner de manière efficace et Kenji était aussi de bon conseil, même s’il avait beaucoup moins de patience que les deux frères.

- Voilà pour la visite, je pense vous avoir à peu près tout montrer, fit Megumi en revérifiant mentalement.

Lorsque Megumi ouvrit les yeux au petit matin, son premier réflexe fut de chercher Hayate.

- Bordel, mais qu’est-ce que tu fous là ? fit la voix cassée et éraillée, d’Hayate dans son dos.

- Vous, vous restez là, fit Daisuke. - C’est ça, ouais, pouffa Megumi. - Non, toi tu restes là, corrigea Kenji en se tournant vers la jeune femme et nous, on y va ! - Ah ouais ? Tu la laisserais toute seule dehors dans ce coin qui craint ? dit Daisuke. - Ah… ouais, c’est vrai, réalisa-t-il en grimaçant. - Mais vous allez arrêter de me traiter comme un petit piou piou qui vient de naître ? s’énerva-t-elle. Je sais me défendre maintenant, je vous le rappelle ! - Peut-être, mais

- Vous, vous restez là, fit Daisuke. - C’est ça, ouais, pouffa Megumi. - Non, toi tu restes là, corrigea Kenji en se tournant vers la jeune femme et nous, on y va ! - Ah ouais ? Tu la laisserais toute seule dehors dans ce coin qui craint ? dit Daisuke. - Ah… ouais, c’est vrai, réalisa-t-il en grimaçant. - Mais vous allez arrêter de me traiter comme un petit piou piou qui vient de naître ? s’énerva-t-elle. Je sais me défendre maintenant, je vous le rappelle ! - Peut-être, mais

Même si la jeune femme faisait tout pour ne pas y penser, cela lui était impossible...

- Megumi, ça va ?

Lorsque Megumi quitta doucement les bras de Morphée, un sourire incontrôlable étira ses lèvres avant même qu'elle n'ait ouvert les yeux.

Megumi avait le cœur qui battait à tout rompre tandis qu’elle s’approchait de l’Aile du Nord.

Megumi ne sentait plus du tout ses muscles, l’entraînement avait été particulièrement intensif. Elle avait l’impression de s’être débarrassée de toutes les forces qui lui restaient, mais elle se sentait bien. Après avoir chassé toutes ses pensées négatives, elle se sentait à présent sereine et positive. Elle sortit du bain avec soulagement.

Enfin, Sayuri avait terminé ses tâches !

Après un sommeil profond et sans rêve, Megumi se réveilla doucement en sentant une caresse sur sa hanche. Allongée sur le ventre, elle cligna des paupières, se demandant où elle était, et son cœur incendia soudain sa poitrine lorsqu’elle croisa le regard malicieux d’Hayate. Accoudé contre le futon, le visage nonchalamment appuyé sur sa main, il promenait ses doigts sur sa taille et son dos, le regard sombre braqué sur elle.

Une fois la surprise passée, elle sortit de sa torpeur en clignant des yeux d'un air outré, puis, sans réfléchir, uniquement guidée par l'indignation, elle lui flanqua une gifle cuisante qui fit basculer sa tête sur le côté.