Sayuri avait retenu sa respiration sans même s’en rendre compte. Son coeur battait à tout rompre contre sa poitrine.

« Je rêve… Dites-moi que je rêve, ce n’est pas possible »

Il était toujours vivant…

- Je te retrouverais. Et d'ici là, tu n'as pas intérêt à leur dire que tu m'as vu… Sayuri retint son souffle, momentanément sciée...

- Eh, toi ! Lui lança soudain l'un d'entre eux.

Sayuri marchait dans les bois depuis des heures déjà.

« Par l’Unique, je n'en reviens pas ! » s'affola intérieurement Sayuri alors qu’elle grimpait les marches, deux par deux.

- Décidément ! Ce repas était un véritable délice, fit le père Tanaka. - Oh, merci beaucoup, répondit Junna, visiblement flattée. -...

- Allez, c'est parti...

Daichi était à peine parti que Junna leur ordonnait déjà de se remettre au boulot, en clamant que le travail n’allait pas se faire tout seul.

- Tu n’as rien oublié ? Fit Junna en jetant un œil au myledrius.

- Tu as l’air fascinée, s’amusa-t-il en s’appuyant contre le bureau.

- J’ai fini de traire, mère, fit Sayuri en passant devant son atelier.

Pour la première fois depuis longtemps, Sayuri n’eut pas besoin de sa mère pour quitter les bras de Morphée.

Si son père n’était pas en train de lui tenir le bras, Sayuri se serait probablement déjà évanouie. Le simple fait de s’entendre prononcer cette question à voix haute la brisait de l’intérieur.

- Bon appétit ! S'exclama joyeusement Ichiru.

Elle en avait fait des boulettes dans sa vie, mais jamais d’aussi grosses…

- Vous avez terminé ? Vous avez bien écrit vos 700 lignes ? demanda le commandant au petit matin. - Oui, j'ai vérifié deux fois, confirma la jeune femme.

- Mais puisque je vous le dis ! Insista Megumi, C’était un gage ! Évidemment que nous comptions revenir après pour payer !

- Déjà, il sort d’où ce petit nom ? Depuis quand tu l’appelles comme ça ?