-        Ha ha, oups, j’avais zappé ! Le pauvre vieux n’est pas au courant que tu sors d’un bordel ! J’ai fais une gaffe...

-        HAYATE !! Explosa la voix de Kyosuke à travers l'avant poste, AMENE TA SALE GUEULE PAR ICI ! SALE FILS DE PUTE !

-         Il a fait quoi ? Il n’avait pas crié. Pourtant, Sora avait ressenti ces mots comme s’il les avait hurlé à s’en déchirer la gorge. Elle devint blanc comme un linge et le regarda d’un air interdit. -        Bah… Pourquoi vous vous êtes battu alors ? Bredouilla-t-elle en passant du blanc au rouge. -        Il a fait quoi ?! Répéta-t-il. Là, il avait crié. Sa voix tonitruante avait résonné à travers la pièce. -        Mais… mais putain, vous vous êtes pris la tête pourq

Sora grimpa les marches jusqu’à sa chambre en trainant des pieds.

-Ce n’est pas l'alcool ça, réalisa-t-elle, les mains tremblantes, en laissant son regard se promener sur sa peau pâle, T’as pris quoi, Hayate ?

Sora tourna en rond pendant un long moment à travers la ville.

Elle l’embrassait à en perdre haleine.

Sora observait le commandant du coin de l’œil pendant qu’il refermait lui-même la porte derrière ses hommes.

« Bon, quand il faut y aller… »

-         Comment ça se passe au domaine ? S’enquit soudain Sora.

Effectivement, c’était le meilleur steak qu’elle n’avait jamais mangé.

Sora sentit son cœur bondir hors de sa poitrine en voyant Kyosuke entrer soudainement, alors qu'elle était toujours en plein service.

- Non… En fait, je me suis tiré parce que l’attention que j'attendais de lui... marmonna-t-il difficilement, Il la donnait à Hayate. Et exclusivement à Hayate.

-         Tu ne veux pas porter le nom… de ton véritable père ?

Sora ne s'était jamais senti aussi apaisée de toute sa vie.

-         Et ? Murmura-t-il doucement.

-         Je ferai tout ce que tu voudras, souffla-t-il en s’emparant à nouveau passionnément de ses lèvres. Montre-moi…

-         Aïe ! Putain, c’est long ! Râla-t-elle en secouant la tête.

Sora s’était rarement senti aussi vide. Aussi éreintée. Aussi lasse.

-        Je te trouve bien prétentieuse, dit-il tout bas, timidement, en baissant les yeux. Je pense plutôt que c’est toi qui a peur de t’attacher à moi…