Soudain, Megumi sentit un froid lui traverser la poitrine et elle ouvrit grand les yeux, sur le coup de la surprise.

- C’est vraiment beau… Murmura t-elle.

Elle leva les yeux vers lui, et se sentit un peu étonnée en voyant une lueur un peu affolée passer dans son regard dur et brûlant.

Megumi ne chercha pas à vérifier les avis sur internet et entra sans attendre dans le Love hôtel le plus proche, suivie de près par Hayate, qui peinait à garder ses mains dans ses poches.

L’attente était interminable.

- Putain de merde, mais c’est quoi cette tuerie !? S’extasia Sora, au bord des larmes.

Un silence pesant s’était soudainement installé entre eux… Megumi sentait tout son corps trembler tandis qu’elle resserrait doucement ses bras autour de la taille musclée d’Hayate. Ses grands yeux affolés regardaient un peu partout, comme à la recherche d’une échappatoire. Que s’était-il passé ? Pourquoi l'avait-elle rattrapé de cette façon ? Qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? Son corps avait bougé instinctivement… Face à la froideur d’Hayate, tout son être avait man

- Aaaah, j’en reviens pas… soupira Kyosuke en s’affalant sur le canapé, non loin de Sora, Qu’est-ce que c’était bien… ! - Je te le fais pas dire… Bordel de merde, j’ai pris un putain de pied, dit-elle avec un soupir de contentement. - Putain de m… Râla-t-il avant de pincer les lèvres pour ravaler la fin de son juron, T’es obligé d’être aussi vulgaire ?! - Ferme-la, je suis vulgaire si ça me chante… Répondit-elle en soupirant, Aaaah, mais sans d

Megumi sentit sa migraine revenir à l’instant où elle ouvrit la porte de son appartement.

- Je ne sais pas ce qui t’arrive, aujourd’hui, mais tu fais vraiment tout de travers, s’agaça Shoko Koda.

Megumi avait les bras chargés d’énormes sacs alors qu’elle regagnait enfin son immeuble. Elle n’avait pas encore fait les grandes courses pour remplir le frigo et les placards, mais cela pouvait attendre le lendemain, même si elle détestait aller au supermarché le samedi.

Megumi n’arrivait toujours pas à croire que tout était réel.

- Passe-moi la pâte à caca, réclama Kenji tandis que Megumi terminait tout juste de mettre la table.

« Bon, c’est clair et net que je vais être en retard ce matin… » Comprit-elle, en les voyant tous s’affoler.

Le coeur de Megumi battait la chamade tandis qu’il la regardait de nouveau avec nonchalance, sans se défaire de son air rieur, un brin supérieur… Cette expression qu’elle aimait et détestait à la fois… La jeune femme chercha les réponses à ses questions dans ses yeux, mais ses pupilles étaient aussi vides que le néant. Elle laissa son regard se perdre dans le sien pendant un instant, toute troublée, avant de détourner les yeux… Elle n’arrivait pas à reprendre le dessus, c’éta

Megumi se réveilla en même temps que le soleil. Une habitude qu’elle avait prise à force de vivre dans un monde sans réveil matin. Elle observa le plafond pendant quelques instants, réalisant doucement que les événements de la veille étaient bel et bien arrivés, puis, elle tourna la tête vers Sora qui dormait encore profondément à ses côtés. C’était la première fois de sa vie qu’elle passait la nuit dans un vrai lit, sa tête s’enfonçait dans son oreiller, elle dormait comme u

- Je suis navrée, Megumi, mais je dois admettre que je suis d’accord avec Kenji, fit Eisuke. - Bah, moi aussi, pour le coup… soupira Sora en observant le fond de plus près, C’est l’eau la plus propre que je n’ai jamais vu… - Ha ha, quel luxe, Megumi ! S’amusa Ryouta, Tu dois être sacrément riche ! - Ce n’est pas une question de richesse. Dans notre monde, nos petites affaires sont évacués dans des tuyaux… Bref, c’est compliqué à expliquer, mai

- Putain de merde… soupira Kenji pour la douzième fois.

Megumi ouvrit soudainement les yeux dans un sursaut en poussant un cri étouffé. Son cœur battait à mille à l’heure, son souffle était saccadée, et ses membres étaient tout engourdis. Elle fixa le plafond de son regard écarquillé pendant un instant. Malgré la pénombre, elle reconnaissait sans mal ce petit lustre blanc suspendu au dessus de sa tête. Ce lustre qu’elle avait choisi elle-même, au magasin de meuble du centre commercial voisin.